Le phénomène des fêtes sauvages - rave party - s'est largement répandu en Suisse romande et notamment à Genève depuis les années 2000. La principal raison étant que l'offre culturel nocturne se gentrifie et se fait de plus en plus pauvre. La fête s'impose comme un délit culturel se trouvant le plus souvent dans l'illégalité. Mon projet tente de documenter ces fêtes sauvages sur le territoire suisse et plus particulièrement genevois. A travers ce documentaire, j’aimerais montrer une jeunesse éprise de liberté, un peu nostalgique d’une époque, d’un Woodstock ou d'un summer of love. Enfin j’aimerais documenter ces lieux, la journée souvent emprunté par les promeneurs, ils y sont investis l’été dès minuit par les teufeurs. Une masse de corps, une foule dansante qui se livre à un état d’abandon, à la limite d’une transe...